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Affichage des articles du novembre, 2016

Emission radio sur Nancy Storace : « A World of Song » (RTÉ lyric fm)

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  Le 13 novembre 2016, Liz Nolan a consacré son émission, A World of Song , à la vie de Nancy Storace , sur RTÉ lyric fm (en langue anglaise). A World of Song nous convie à une agréable promenade à travers certains rôles emblématiques de la cantatrice ;  évocation illustrée par différents airs dans lesquels Cecilia Bartoli se taille la part du lion. Liz Nolan insiste principalement sur le parcours italien et viennois de Nancy Storace,   énonçant certaines généralités qui ne sont pas toujours très exactes, mais qui ont encore la vie dure.  L’heure passée en sa compagnie n’en est pas moins fort plaisante. On y entend, par exemple,la reconstitution de la fameuse «  Bomba  » du castrat Luigi Marchesi (interprétée par Ann Hallenberg), des extraits de La Grotta di Trofonio et La Scuola de’Gelosi de Salieri (chantés par Cecilia Bartoli) ainsi que divers extraits mozartiens, dont font évidemment partie Le Nozze di Figaro et Ch’io mi scordi di te . Si Liz Nolan n

Nancy Storace et Jane Austen : réunies grâce à de « Beaux yeux ».

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Si ces deux contemporaines ne se sont probablement jamais rencontrées, elles ont plus en commun qu’on pourrait le penser, au-delà de leur année commune de décès. Une partition faisant partie des acquisitions de la famille Austen les réunit malgré tout. Jane Austen, musicienne amateur Contrairement à Jane Fairfax ( Emma ), et tout comme son héroïne Elizabeth ( Orgueil & Préjugés ), la romancière Jane Austen (1775-1817) n’était pas réellement une musicienne accomplie. Si elle aimait danser, et s’intéressait de près au théâtre, elle n’était pas vraiment passionnée par l’opéra… On sait qu’en 1788, Jane prit des leçons de musique de George Chard, un organiste assistant de la cathédrale de Winchester, et plus tard, elle consacrera une heure quotidienne, avant le petit-déjeuner, à jouer du piano. Certes, elle avait suffisamment d’habilité pour accompagner les danses de ses neveux et nièces sur son petit pianoforte, mais pour elle, la pratique du piano était princip

"une paire d’ailes aurait été très acceptable" : lettre de Nancy Storace (1816)

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En 1816, au retour d’un séjour à Brighton, où elle a probablement été accompagnée de sa mère Elizabeth Storace, la cantatrice Nancy Storace répond à l’un de ses amis, le librettiste et homme de théâtre Thomas Dibdin  : Herne Hill Cottage, 30 octobre 1816 Cher Dibdin, Je viens de lire votre faveur et vous congratule tous les deux pour la naissance d’un fils et héritier, pour lequel j’espère que vous aurez plus de chance qu’avec les autres. Je suis très heureuse de savoir que Mrs. D va si bien – transmettez-lui mon affection. Nous sommes arrivés de Brighton la nuit dernière – nous étions partis le matin – nous avons mis 12 heures avec nos propres chevaux. Ne trouve-vous pas que c’est fantastique ? Nous vous aurions assurément rendu visite, mais j’ai pensé que Mrs D devait être, soit au lit, soit près d’accoucher, et nous avons jugé que nous vous embarrasserions et que vous n’auriez pas de place pour nous – et ne faire que passer aurait été bien trop pour les chevaux