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Affichage des articles du avril, 2017

Gertrud Mara (1749-1833), collègue et rivale de Nancy Storace (3)

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En 1787, le ténor Michael Kelly, ami de Nancy Storace répond au compositeur Samuel Arnold qui lui demandait quelle sorte de chanteuse était Madame Storace, qu’elle était « la meilleure chanteuse d’Europe ». Dans ses mémoires, le ténor poursuit, « Ce que je voulais dire, bien sûr, c’était "dans son style" ; mais, comme elle me le prouva par la suite, Madame Mara fut extrêmement offensée de la louange que j’avais accordée à mon amie, et dit à une dame, lorsque je quittais le foyer des artistes, que j’étais un impertinent freluquet ». Qui était donc cette cantatrice si susceptible ? Les deux premières parties de la biographie de Gertrud Mara se trouvent  ICI et LA . Armida. Gravure de J Collyer, d'après P. Jean. Publié par Darling & Thomson en 1794. De nombreuses versions de ce portraits circulèrent. Séjour parisien : 1782-1783 Une possible lettre d'introduction de l'Impératrice Marie-Thérèse pour Marie Antoinette lui permis

Gertrud Mara (1749-1833), collègue et rivale de Nancy Storace (2)

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En 1787, le ténor Michael Kelly, ami de Nancy Storace répond au compositeur Samuel Arnold qui lui demandait quelle sorte de chanteuse était Madame Storace, qu’elle était « la meilleure chanteuse d’Europe ». Dans ses mémoires, le ténor poursuit, « Ce que je voulais dire, bien sûr, c’était "dans son style" ; mais, comme elle me le prouva par la suite, Madame Mara fut extrêmement offensée de la louange que j’avais accordée à mon amie, et dit à une dame, lorsque je quittais le foyer des artistes, que j’étais un impertinent freluquet ». Qui était donc cette cantatrice si susceptible ? La première partie de la biographie de Gertrud Mara se trouve ICI . Les années berlinoises de Gertrud Mara : 1771-1779   En 1771, Gertrud Schmeling fut de nouveau recommandée à Frédéric II de Prusse. Mais cette fois-ci, comme "la plus brillante chanteuse du siècle". Sur les instances du Comte Zierotin-Litgenau (le "directeur des spectacles") et de

Gertrud Mara (1749-1833), collègue et rivale de Nancy Storace (1)

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En 1787, le ténor Michael Kelly, ami de Nancy Storace répond au compositeur Samuel Arnold qui lui demandait quelle sorte de chanteuse était Madame Storace, qu’elle était « la meilleure chanteuse d’Europe ». Dans ses mémoires, le ténor poursuit, « Ce que je voulais dire, bien sûr, c’était "dans son style" ; mais, comme elle me le prouva par la suite, Madame Mara fut extrêmement offensée de la louange que j’avais accordée à mon amie, et dit à une dame, lorsque je quittais le foyer des artistes, que j’étais un impertinent freluquet ». Qui était donc cette cantatrice si susceptible ? « La nature m'a favorisée de tout ce qui est nécessaire pour un chanteur accompli, la santé, la solidité, une voix brillante, une tessiture étendue, une intonation pure, une gorge flexible, un caractère vif, passionné et sensible  » Gertrud Elisabeth Mara (Autobiographie) Portrait gravé par Bertarelli, Milan. Photographie © DR Gertrud Elisabeth Mara nai

1780 - ‘Le Due contesse’ de Paisiello (1776)

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Frontispice du livret de la création de Le Due contesse . Nancy Storace interpréta cet ouvrage à Lucques , au T di S. Salvatore de’Dilettanti durant le Carnaval 1780 . Elle ne le rechanta plus par la suite. La distribution était : Nancy Storace : Contessina di Bel Colore Tommaso Santini : Cavaliere della Piuma Giuseppe Petri : Leandro Francesca Campi : Livietta Alfonso Senesi : Prospero Peu de temps auparavant, la jeune cantatrice avait changé d’emplois : de seconda donna seria (à Florence), elle était passée à ces rôles de prima buffa qui firent sa notoriété en Italie, et lui valurent d’être recrutée dans la troupe d’opéra italien créée par l’empereur Joseph II à Vienne. L’œuvre Créé à Rome le 3 janvier 1776, sur un livret de Giuseppe Petrosellini , cet intermezzo eut beaucoup de succès. La présence des femmes étant interdite à la scène dans les Etats pontificaux, les rôles féminins furent interprétés par des castrats. Notons qu